Aperçu
Il y a une très grande continuité dans l’œuvre scientifique du biochimiste Mirko Beljanski. Ses premiers travaux, commencés en 1951, se sont poursuivis jusqu’en 1996. Aujourd’hui, il est bon de retracer la démarche qui l’a conduit à faire ses découvertes majeures. Les résultats que Mirko Beljanski a décrits dans de très nombreuses publications étaient souvent en avance d’une dizaine d’années sur les connaissances contemporaines.
A l’heure actuelle, nombre des idées de Beljanski commencent enfin à être acceptées par la communauté scientifique et “redécouvertes”.
Le but de cet ouvrage est de montrer la démarche et la pensée qui a mené Beljanski d’une découverte à l’autre et d’indiquer les principes sur lesquels se fonde l’activité des extraits qu’il a mis au point.
ISBN | 978-2872110658 |
Éditeur | EVI Liberty Corp. |
Date de sortie | 07/03/2002 |
Pages | 176 |
Claudy Nordau était une excellente journaliste scientifique, qui a très vite saisi l'importance et l'originalité des travaux de Mirko Beljanski. Elle a d'ailleurs participé à la rédaction de son livre "The Regulation of DNA Replication and Transcription".
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Monique Beljanski est née à Paris dans une famille composée de nombreux scientifiques. Son père, le professeur et physicien Auguste René Lucas, fut directeur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris de 1947 à 1968, professeur titulaire de chaire de physique générale à la faculté des sciences de l’université de Paris de 1956 à 1968 et membre de l’Académie des sciences. Sa grand-mère, Pauline Ramart, fut la seconde femme après Marie Curie à être nommée professeur de chimie organique à la Sorbonne.
À 19 ans, elle rencontre Mirko Beljanski, alors jeune chercheur en biologie. Monique et Mirko tombent rapidement amoureux et se marient au cours d’une cérémonie traditionnelle en Yougoslavie. De leur union naîtront deux enfants, Boris et Sylvie Beljanski.
En 1953, Monique rejoint son mari à l’Institut Pasteur en qualité d’ingénieur d’études au CNRS où le jeune couple se lance dans un travail de recherche sous la direction du Professeur Macheboeuf, directeur de Thèse de Mirko.
A cette équipe se joignent Liliane Le Goff et Michel Plawecki, tous deux docteurs d’Etat ès sciences. Par la suite, l’équipe s’installe dans les locaux de la Faculté de Médecine de Chatenay-Malabry, où Mirko Beljanski, Directeur de recherches au CNRS, dirigera les travaux de ce groupe durant une dizaine d’années.
Monique Beljanski participe étroitement à toutes les étapes des travaux de son mari y compris ses nombreuses publications scientifiques, livres et articles dont elle est co-auteur.
Depuis la disparition de son mari en 1998, elle poursuit inlassablement un travail de sensibilisation à travers des conférences en Europe afin de mieux faire connaître l’approche Beljanski, en particulier la sélectivité d’action et l’absence de toxicité des extraits de plantes découverts par Mirko Beljanski.
Monique Beljanski est membre du Conseil d’Administration de l’Association CIRIS et Présidente de la Fondation Beljanski.
Beljanski et ses collaborateurs démontrèrent que l'ADN d'une cellule cancéreuse est toujours ""déstabilisée"", c'est-à-dire qu'en de nombreuses régions, ses deux brins sont écartés l'un de l'autre alors qu'ils ne devraient pas l'être, ce qui les rend prêts pour des divisions et des synthèses anormales. La cellule à ADN déstabilisé devient extrêmement vulnérable à tout ce qui peut augmenter cette déstabilisation, cette dérégulation. Ainsi la cellule précancéreuse ou cancéreuse est-elle très sensible aux cancérogènes, aux hormones et à bien d'autres molécules, qui, Beljanski l'a montré, accroissent la déstabilisation de son ADN.
Mais s'il existe des substances capables de déclencher ou d'entretenir la déstabilisation de l'ADN des cellules cancéreuses, n'y en a-t-il pas d'autres qui ont l'effet inverse ?